Nos Costumes

Le choix d'un costume

L’affiliation du groupe au collectif des fédérations nationales des arts et traditions, nous impose un respect et une rigueur vis-à-vis du port du costume.

Le costume choisi était porté entre 1870 et 1890 par les habitants de l'Anjou et restait un véritable élément identitaire révélateur du terroir, du statut social et familial. Ces habitants, comme la majeure partie de la population de l’époque, étaient issus du milieu rural. Le costume « du dimanche » était de rigueur et sa confection demandait beaucoup d'attention et de travail.

"Les gars et les feilles en costumes de leurs aïeux : coëffes blanches, chapiaux noirs agrémentent le costume provincial"   Gabriel Morin

Imitant toujours les modes des couches les plus aisées de la population angevine, les classes moyennes se sont toujours appropriées leurs habits en veillant à ce qu'ils soient le plus élaboré possible. Ils se constituaient un trousseau pour les jours de fête ou de cérémonie.

Les costumes des membres de la troupe sont constitués des trousseaux suivants :


Le trousseau feminin

Protégées par un tablier ou "devantiau" de mérinos ou de soie, les femmes portaient des robes en popeline ou satin de teinte foncée, tombant jusqu'à la cheville et amplement froncée. Les deux parties jupe et corsage formaient une pièce unique en se rattachant par une ceinture de même étoffe. Plutôt de teintes foncées, les robes étaient serrées à la taille par une ceinture et les jupons jouaient d’étroites et invisibles coulisses.

Les femmes portaient des bottines noires que l’on apercevait pratiquement sur tout le territoire français et l'ombrelle permettait à ses femmes de rester à l'abri du soleil lors des journées d'été.

Durant l'hiver, elles se protégeaient du froid ou de la pluie avec un manteau de gros drap noir ou cadi noir appelé "capot", auquel tenait un capuchon destiné à envelopper la tête et le cou ; il était remplacé à la belle saison par un carré de cachemire ou de soie plié en pointe, joliment brodé pour les grandes toilettes.


Le trousseau masculin

La veste courte de couleurs était portée avec une longe chemise blanche à plastron pouvant être boutonnée à la culotte de drap noir rayé ou gris foncé. Ornementée d’une « anguille » noire ou avec quelques discrets points de broderie, cette chemise était recouverte d’un petit gilet brodé accueillant une montre à gousset reliée à une  boutonnière par une chainette.

Le chapeau noir en feutre complétait l’ensemble et une cape noire permettait de réchauffer ces messieurs pendant les longues journées d’hiver.